samedi 19 décembre 2009

INFOS 2010

Réseaux pédophiles : 90.000 enfantsconcernés et personne ne s’en souvient !

C’est l’histoiredu plus grand réseau de pédophilie jamais démantelé (90.081 enfantsconcernés selon Interpol), et ce essentiellement à l’initiative d’une petiteassociation belge sans but lucratif qui étudie les problèmes de maltraitance etde disparitions d’enfants. L’asbl Morkhoven est active depuis la fin des années80, elle tire son nom du village où habite son président, Monsieur MarcelVervloesem, elle fût mise sous les feux de la rampe en juillet 1998 lorsqu’elledivulgua aux autorités des supports informatiques et des cassettes vidéopossédant un contenu à caractère pédophile.

Ces documents à caractère pédophile proviennent d’un appartementde Zandvoort, sur la côte hollandaise, à partir duquel les images étaientvendues sur internet.[1] Les personnes impliquées sont de diversesnationalités, le réseau pédophileétait actif dans plusieurs pays rendant le dossier relativement complexe.

La RTBF, télévision publique belge, diffuse un long reportageretraçant cette affaire le 09/09/1998 dans l’émission « FaitsDivers ». Il est actuellement disponible surdailymotion. Cet article est principalement basé sur lesinformations contenues dans ce reportage ainsi que sur la plainte déposéele 04/03/2001par l’asbl Morkhoven au Procureur du Roi deNeufchâteau (Belgique).

Voici les éléments importants de cette affaire présentés demanière chronologique.

Fin 1991 - début 1992 : Le film amateur « Madeira » est projeté à plusieursreprises, au café « Monty » situé à Temse (Belgique), à titre de« catalogue de voyage » de l’île de Madère et des« facilités » qu’elle propose. Son contenu est à caractère pédophile.Ce café ainsi qu’un autre café de Temse (le « Gayati ») étaientnotamment fréquentés par des pédophiles dont certains organisent des voyages enhollande avec des jeunes garçons marginaux ou issus de familles défavorisées.

29/01/1992 : L’asblMorkhoven, suite à des liens avec des enquêtes précédentes, a découvert cettesituation inquiétante et envoie au ministre belge de la justice du matériel depornographie enfantine lié auréseau de Temse.

Peu de temps plus tard, se sentant découvert, des personnes gravitantautour des 2 cafés portent plusieurs fois plainte pour chantage, diffamation etescroquerie contre Marcel Verloesem, le président de l’asbl.

18/09/1992 : Suite àune intervention de la police hollandaise dans un appartement de Waalre (nonloin d’Eindhoven), le bureau d’Interpol de La Haye adresse à celui de Lisbonneune liste des 4 adultes qui se trouvaient dans l’appartement. Ces adultes ontété surpris en compagnie de 2 jeunes adolescents à demi-drogués et complètementnus. Ils étaient en possession de photos à caractère pédophile (contenant desenfants portugais) et étaient en train de regarder des films pornographiquesamateurs.

Dans l’un d’entre-eux, on pouvait observer sur une plage duPortugal l’un des adultes présent dans l’appartement, à savoir le belge RobbieVan Der Plancken. Etant né le 07/09/74, il était encore forcément mineur aumoment du tournage. En sus de Robbie, on retrouvait également sur cette listeLothar Glandorf (allemand né en 60), Norbert De Ryck (belge né en 49 et domiciliéà Temse) ainsi qu’un hollandais domicilié à Waalre. Lors de son audition,Lothar Glandorf admet connaître Norbert De Ryck et avoir déjà rencontré chezlui un anglais, un certain WarwickSpinks.

92 & 93 : Lesautorités « compétentes » sont donc en possession de preuves solideset pourtant l’affaire n’évolue pas. La presse est également muette.

24/07/93 : Le petitManuel Schadwald de Berlin disparaît à l’âge de 12 ans.

Une année plus tard, un groupement d’aide social enregistre uncoup de fil anonyme dans lequel l’interlocuteur déclare détenir des preuvesattestant que le petit Manuel est mort à Amsterdam et que l’homme qui porte samort sur sa conscience se trouve régulièrement à la gare en fin de matinée. Ilne connait pas son nom mais donne une brève description de cet homme qui sepromènerait presque toujours avec sa clé de voiture en main.

19/09/94 : Manuelest vu, selon des observateurs travaillant pour la police de Rotterdam, encompagnie de Lothar Glandorf rentrant tous deux dans un bar.

Fin 1994 : Suite àune collaboration avec la police allemande, la police de Rotterdam démantèle un réseaudeprostitution enfantine et parvient à soustraire une série de jeunes garçonssans pour autant mettre la main sur le petit Manuel. Deux bars sont fermés parla police, l’un des propriétaires n’est autre que Lothar Glandorf et il seracondamné en octobre 1995 à une peine de 6 ans de prison pour traite d’êtreshumains, débauche de mineurs de moins de 16 ans et occupation de garçons de -de 18 ans dans un bordel. Plusieurs de leurs clients, dont un français, unanglais et deux américains, furent également condamné à des peines de prison.

Mai 1995 : Leprésident d’Interpol et chef de la police suédoise, Bjorn Eriksson, déclarelors d’une conférence qu’il y aurait, en Europe, 30.000 pédophiles liés aux réseaux et à la publication de pornographieenfantine. (source)

05/10/1996 : Uncertain Dirk, l’une des personnes qui avait porté plainte contre MarcelVerloesem, déclare à la TV hollandaise NOVA ainsi que dans la presse écrite quesa plainte avait été déposée afin de monter un dossier de toutes pièces parceque « Verloesem allait trop loin ».

08/04/1997 : Uneémission appelée « Boy Business » est diffusée en Angleterre. Unancien compagnon deWarwick Spinks, nomméEdward, fait des révélations terribles sur ce milieu qu’il a définitivementquitté. Il parle en effet de snuff movie ! Il affirme avoir vu 5 cassettesvidéo où des enfants sont soumis à des abus sexuels, puis mis à mort devant la caméra. Il implique Warwick dans ces meurtres.Dans l’une des vidéos, il dit notamment avoir vu un enfant mourir étouffé parles parties génitales de son abuseur. La scène se déroule sur un bateau et ledécès a provoqué une véritable panique parmi les adultes.

Juin 1997 : WarwickSpinks qui était emprisonné depuis 1994 pour cause d’enlèvement, de prise dephotos indécentes et d’agression sexuelle grave d’un garçon de 14 ans, estlibéré de manière anticipée. Scotland Yard et la police hollandaise se disentchoqués par cette libération.

Courant 97 : MarcelVerloesem est condamné dans le cadre de la plainte de Dirk au tribunal de 1èreinstance (il fera évidemment appel à ce jugement) . Il fera l’objet d’unedétention de 15 jours suite à cette condamnation et c’est celle-ci qui permitd’ouvrir la boîte de pandore. En effet, il put prendre connaissance de sondossier dans lequel figurait également toutes les pièces concernant le réseau de Temse.

Il s’empressa dès lors de recopier l’intégralité de ce dossierdont notamment le procès verbal du dépôt au greffe du tribunal de Dendermondele 02/12/1992 :
-d’agendas dont l’un ayant appartenu àNorbert De Ryck contenant des adresses à Madère.
-de 27 cassettes vidéo dont l’une intitulée« Madeira » comportant la mention « enfants violés ».
Dans ce dossier, il figurait égalementune photo d’un homme comportant la mention « n’a pas été identifié ».Cette photo était extraite de la vidéo « Madeira ».

Octobre 1997 : L’asbl se met alors en quête de cet homme en plaçant la photo surune affiche d’avis de recherche. Ils parviennent de cette manière à retrouverl’individu, un certain Robert Vander Naaten (hollandais), qui accepte unrendez-vous avec Marcel Vervloesem. Très inquiet de se savoir découvert, ildéclare n’avoir jamais rien fait avec des enfants et il est prêt à charger sescomplices dont De Ryck. Pour cela, il remet à Marcel Vervloesem plusieurscassettes dont « Madeira ».

Marcel Vervloesem fera alors le voyage au Portugal pour remettreun copie des cassettes vidéo qu’il possède, en présence de caméras, dans lesmains de la police de Funchal.

05/11/1997 : Ladéputée flamande Nelly Maes relaye publiquement des éléments du dossier,lesquels feront plusieurs titres dans la presse belge du lendemain.

07/11/1997 : Leministre de la justice belge (de l’époque mais aussi l’actuel), Stefaan DeClerck, déclare dans le journal Het Volk qu’il n’y a pas de réseau de pornographie enfantine à Temse.

Novembre 1997 : Unreportage de 2 journalistes-correspondants portugais basés à Bruxelles estdiffusé sur une chaîne portugaise, il montre des extraits de la cassette« Madeira » et c’est ce qui « permettra » véritablement auxautorités judiciaires des différents pays de réagir.

Grâce aux informations transmises par l’asbl Morkhoven, leprocureur général de Funchal lance alors un mandat d’arrêt international contretous les acteurs identifiés sur les cassettes. Plusieurs personnes sont arrêtéesparmi lesquelles se trouve le hollandais RobertVander Naaten (celui qui a donnéles cassettes àVervloesem) et Norbert De Ryck (le belge de Temse). Ils serontrespectivement condamnés à 2 et 8 années de prison. Le jeune belge Robbie VanDer Plancken, qui faisait pourtant partie de la liste d’Interpol en 92, n’estpas inquiété.

1998 : MarcelVervloesem rentre en contact avec les parents de Robbie Van Der Plancken. Cesderniers lui permettent de téléphoner à Robbie. Marcel Vervloesem lui posealors des questions pertinentes sur la disparition de Manuel Schadwald, ce quiinquiéta fortement Robbie.

En réutilisant donc la même méthode qui lui avait permis dedéjouer le « réseau Temse-Madeira » quelques moisplus tôt, Marcel Vervloesem obtiendra plusieurs rendez-vous avec Robbie Van DerPlancken en mai et juin 98. Il parviendra même à convaincre Robbie d’êtreaccompagné, le 4 juin, par les caméras de l’équipe de télévision belge« Faits Divers ». (à partir de la 5ème minute dulien)

04/06/1998 : Larencontre a lieu en plein centre d’Amsterdam, sur la terrasse d’un café. Leséléments importants de cet entretien sont le fait que Robbie déclare :
1° avoir rencontré Manuel Schadwaldaccompagné de Lothar Glandorf en 1993, à savoir l’année de sa disparition. Ilest persuadé que Glandorf est la personne décrite dans le coup de fil anonymede 94 grâce à l’indice de la clé de voiture perpétuellement en main. Robbie prétendque Manuel Schadwald est toujours en vie, contrairement à ce que racontent lesrécits des milieux pédophiles.
2° que le business de la prostitutionenfantine et des cassettes pédophiles lui permettait de gagner facilement 7.500à 10.000 € mensuellement.[2]
3° que la vente d’une cassette vidéo,suivant les moyens financiers du client, pouvait se négocier jusqu’à plus de25.000 € si celle-ci avait été réalisée àla demande du client.[2]

A l’issue de l’interview, lorsque les caméras sont rangées, lecompagnon de Robbie les rejoint, il se nomme Gerrit Ulrich, il est âgé de 49ans et est à la tête d’une société informatique nommée « CubeHardware ». Ils boivent un verre ensemble et à l’insu de Robbie, Ulrichs’adresse à Marcel Vervloesem et lui donne un rendez-vous. Ulrich se sent eneffet très mal à l’aise depuis qu’il sait qu’un lien a été fait entre ManuelSchadwald et son compagnon. De plus, il sait que peu de temps avant cetteinterview, Robbie a été interrogé pendant plusieurs heures par la police d’Amsterdam.

11/06/1998 : Lerendez-vous se déroule à l’appartement d’Ulrich, situé à Zanvoort sur la côtehollandaise. Via 6 ordinateurs, cet appartement diffuse sur internet [1] desphotos à caractère pédophile.

Ulrich tente de prouver que son compagnon Robbie est plus unevictime qu’un acteur et pour se faire, il fournit en main propre un disque JAZ(1 giga) à Marcel Vervloesem, ce matériel constituant une fraction del’ensemble des photos diffusées sur le net. Parmi ces 8.000 photos, des bébés se font violer par dessexes adultes.

Les paiements pour accéder aux images se faisaient directement surle compte bancaire d’Ulrich avec en communication le nom de code du site :« Apollo ». Ce nométait également le nom d’un voilier de luxe, propriété d’un homme d’affairenéerlandais (Léo V.G.), grâce auquel Robbie et Ulrich organisaient descroisières « particulières ». Desphotos d’abus sexuels d’enfants perpétrés sur ce bateau ont été prises etfigurent dans le matériel fourni à Marcel Vervloesem.

Durant cette même journée, Marcel Vervloesem prendra contact avecla gendarmerie d’Alost pour les informer de l’existence de ce matériel.

Quelques jours plus tard, de Lyon, Ulrich reprend contact partéléphone auprès de Marcel Vervloesem pour lui révéler où se trouvait uneplanque dans laquelle il cachait du contenu à caractère pédophile. Après quoi,il quitte précipitamment l’appartement où il se trouve pour prendre la fuite enItalie.

19/06/1998 : MarcelVervloesem apprend le décès d’Ulrich et décide de prendre contact avec lafamille du défunt chez laquelle se situe sa planque secrète. La belle-soeurd’Ulrich retrouvera alors sous un plancher du matériel de pornographie enfantine (cassettesvidéo et disquettes) ainsi que des vêtements pour bébés ! Ce matériel futensuite saisi par la police de Zandvoort.

Quelques jours plus tard, Robbie Van Der Plancken est arrêté enItalie et sera condamné d’une peine de 15 ans de prison pour le meurtre de soncompagnon Gerrit Ulrich.

La justice hollandaise demandera plus tard l’extradiction deRobbie Van Der Plancken pour les chefs d’inculpation suivants :
-pour avoir du 01/08/1997 au 19/06/1998diffusé des images pornographiques de mineurs via internet montrant l’actesexuel complet entre adultes et mineurs
-pour avoir de surcroît produitsemblables images et en avoir assuré le suivi.
-pour avoir enlevé le mineur ManuelSchadwald d’Allemagne vers les Pays-bas le 24/08/1993. (rappel le petit Manuel avaitdisparu de Berlin le 24/07/1993)
-pour avoir fait partie d’uneorganisation criminelle se livrant à de semblables délits.

17/07/1998 : ChristianDufour, Procureur du Roi de Dendermonde, déclare que l’ « affaireTemse-Madeira » et celle de Zandvoort ne sont pas liées, elles necomportent aucun lien commun. Or l’asbl Morkhoven n’a toujours pas transmis lematériel à cette date. Il était dès lors impossible que le Procureur Dufour sefasse une opinion.

20/07/1998 : Devantles caméras de la chaîne publique belge RTBF, Marcel Vervloesem explique que lajustice néerlandaise est en train de prétendre qu’il aurait volé les documentsà l’insu de Gerrit Ulrich. Ces documents ne pourraient dès lors pas êtreutilisés dans des procédures judiciaires, puisque volés.

21/07/1998 : Devantles caméras de la chaîne publique Nederland 2, le matériel est donné auxautorités belges. Vervloesem est également arrêté durant quelques heures à lademande de la justice belge.

Les journalistes sont étonnés d’apprendre qu’un simple citoyenrefusait jusqu’à ce jour de remettre du matériel informatique illégal à lapolice. Marcel Vervloesem explique qu’il lui fallait des garanties, que c’étaitune réaction normale au vu de ce qui s’était passé depuis 1992.

22/07/1998 : Durantune conférence de presse, Marcel Vervloesem informe qu’il a reçu toutes lesgaranties de la part du juge d’instruction de Turnhout et que cette affairesera traitée sérieusement.

28/07/1998 : Le ministre de la justice belge, Stefaan De Clerck, reconnait dansle journal Het Laatste Nieuws l’efficacité du travail de l’asbl Morkhoven ets’adresse à la presse hollandaise en ces termes : « tout le mondesavait que ces choses se passent depuis longtemps, mais nous avons fermé lesyeux trop longtemps ».

Mi-Août 1998 : La justice belge traite« sérieusement » le dossier : le parquet de Turnhout se dit envacances tandis que le parquet de Dendermonde répond aux journalistes qu’il nepeut céder le matériel car les enquêteurs belges en ont besoin.

18/08/1998 : Marcel Vervloesem explique que lematériel avait été fournis en double, en prévision d’une enquête en Belgique etaux Pays-Bas, et que donc le parquet de Dendermonde aurait très bien pu fournirune copie à celui de Turnhout ou à la police hollandaise.

24/08/1998 : Devantles caméras de la RTBF, Marcel Vervloesem donne à nouveau les documents maiscette fois à la police hollandaise de Bloemendaal. L’ensemble des données ontété rassemblées sur un cd-rom pour l’occasion.

09/09/1998 : Lereportage « Réseaux Pédophiles » est diffusé dansl’émission « Faits Divers » de la RTBF.

C’est à cette date que nous clôturons ce premier article. Deschoses « sérieuses » commenceront dès le lendemain à l’encontre deMarcel Verloesem et ce sujet sera analysé plus en détail prochainement.

Cependant, il y a déjà lieu de se poser une multitude de questionsparmi lesquelles :
-Pourquoi les autorités judiciaires ont-elles perdu 5 années dans cetteenquête ?
-Pourquoi est-ce essentiellement grâce à une petite asbl que cette affaire a puéclater ?
-Pourquoi cette histoire n’est pas entrée dans la mémoire collective à l’instarde l’ « affaire Dutroux » ou celle de« Fourniret » ?
-Qu’en est-il de tous ces versements versés sur le compte d’Ulrich avec lamention « Apollo » ?
-Quelles sont les personnes qui peuvent financièrement se permettre d’acheterdes documents d’une telle perversité ?

A suivre...

Le Meurtre De Gina Pardaens-Bernaer
Posted on : 08/14,2009

Child Trade

Zandvoort

Sectes

Justice

Prison

Logement

ID service

Who'sWho

Index

Lemeurtre de Gina Pardaens-Bernaer

†15 novembre 1998 †

Assistante sociale, GinaPardaens-Bernaer avait rejoint le Werkgroep Morkhoven, à l'occassion de ladécouverte du réseau Zandvoort, en juillet 1998. Elle travaillait au dossierSchadwald, du nom d'un petit garçon disparu d'Allemagne à l'âge de 11 ans etdont la recherche avait mené l'association, au réseau. Elle découvraitrapidement l'implication des services secrets allemands, par le beau-père del'enfant, Rainer Wolf.

Elle commençait alors à avoir desproblèmes de perturbations de téléphone, de fax et d'ordinateur. Elle recevaitdes appels répétitifs de personnes qui raccrochaient après un long silence.Belgacom, alors monopole d'état en matière de téléphonie, ne prétendait pasréussir à trouver l’origine des interférences, ni des appels anonymes. Leurenquête les avait mené à découvrir qu'une deuxième ligne aurait été ouverte surson téléphone sans qu'elle ne l'ait jamais commandé et qu'il y aurait eut"un petit fil détaché".

C'est Gina Pardaens-Bernaer quifit une copie d'un des cédéroms de Zandvoort et l'envoya à l'organisation"CIDE", qui à son tour la communiqua à Interpol. Elle avait découvertun "film snuff", où figurait le viol et le meurtre d'une petite filleet dans lequel elle avait reconnu un ancien associé de Michel Nihoul, célèbredans le dossier Dutroux. Des hommes l'arrêtaient dans un train et lui direntd'arrêter ses recherches. Depuis, elle se déplaçait en voiture, mais elle futrapidement suivie. Elle notait les plaques d’immatriculation, parmi lesquellesd'une Mercedes grise qui s’avérera être celle de l’ancien chauffeur du bar"Dolo: le quartier général de Michel Nihoul à Bruxelles, où il rencontraittous les policiers qui "rataient" chaque enquêtes relatives àl'exploitation sexuelles d'enfants.

Elle avait collaboré au programmetélévisé "Faits divers" de la RTBF, avec le journaliste Dessart. Ilsfurent tout deux interrogés par la police judiciaire au sujet de l’affaireSchadwald. Les officiers semblaient d'avantage intéressés à leurs connexionsavec le Werkgroep Morkhoven, qu'à la disparition de l'enfant. L'audition luiavait paru "hautement remarquable, intimidante et clairement dirigée afinde lui faire révéler sur ses sources", avait-elle dit au journal "DeMorgen".

Le harcèlement téléphoniqueaugmentait. Elle recevait des menaces de mort, de personnes dont les voixétaient déformées par un appareillage électronique. Suite de deux de cesappels, son fils, alors qu'il était sur sa bicyclette, fut renversé par unevoiture dont le conducteur s'enfuit sans s'arrêter.

Quatre mois étaient passés depuisque Gina Pardaens-Bernaer collaborait avec le Werkgroep Morkhoven, quand le 14novembre 1998 au soir, elle appelait Jan Boeykens, président de l’association.La communication était si brouillée qu'ils avaient des difficultés à s'attendrel'un l'autre, mais il parvint à apprendre qu'elle avait été objet d'unenouvelle série de menaces de mort:- "Avec ce que j'ai découvert",dit-elle, "soit la Belgique explose, soit je suis assassinée".

La nuit même, à l'aube du 15novembre, sa voiture fut retrouvée écrasée sous un pont, sans qu'aucune tracede freinage n'ait pu être relevé, aurait pu démontré qu'ils avaient étésabotés. L'état de la voiture se passe de commentaire.

La Belgique n'a pas explosé. Lemeurtre ne fut objet d'aucune enquête policière. Peu après, le bureau de sonavocat, Maître Arnould, était cambriolé et des dossiers étaient volés.

Les membres du WerkgroepMorkhoven, qui admiraient Gina Pardaens-Bernaer, furent brisés par ce meurtre,qui aurait pu être évité si la police avait rempli son devoir. Le Mémorial deZandvoort, à l'occasion du dixième anniversaire de la découverte du réseau seraaussi fait en son honneur.

Adieu Gina, on ne t'oubliera jamais...

AFFAIRE CRIES PEDOPHILIE
Posted on : 08/13,2009

l’Affaire du CRIES

Extrait du Colloque du 21 octobre 2000 -http://www.wittecomitesblancs.be/IMG/pdf/00.10.pdf

Cette affaire est certainement,avant le dévoilement de l’affaire Dutroux, la preuve la plus évidente que desréseaux de pédophilie internationaux sévissent en Belgique depuis des années,et que, même s’il y a eu des condamnations, ces réseaux n’ont pas arrêté leursactivités après le procès.

L’affaire du CRIES éclate enBelgique en 1986 avec l’arrestation d’un pédophile (Devuyst) en relation avecMichel Felu, 45 ans, un homme qui comme P. Derochette, a été interné sansjugement pour des faits de pédophilie puis libéré, et qui a été engagé, parcompassion dira-t-il, comme homme à tout faire par le directeur de L’UNICEFBelgique Joseph Verbeeck.

Michel Felu se sert des locaux del’UNICEF pour organiser des séances de photos de pornographie enfantine. Iloffre des cadeaux aux enfants, dira-t-il. Au cours de perquisitions opérées le24 février 1987, les enquêteurs trouvent des photos, et du matériel servant àdes séances de pédophilie. Felu avait aussi un laboratoire de photos qu’ilavait été prié d’évacuer peu avant par la direction de l’Unicef décidément peuclairvoyante étant donné les antécédents de Felu…

Certaines de ces photos, disonsles plus « soft » qui ne mettent pas en scène des abus sexuels par des adultes,sont diffusées dans la revue « L’Espoir » éditée par le CRIES (Centre deRecherche et d’Information sur l’Enfance et la Sexualité). « L’Espoir » faitl’apologie de la liberté des relations sexuelles entre adultes et enfants. Larevue est distribuée dans certaines librairies et centre « progressistes ».

Le CRIES a alors son siègeChaussée d’Ixelles dans l’immeuble qui abrite également « Infor-Homosexuelité »et « Radio Antenne Rose » qui vont proclamer haut et fort par des droits deréponse à la presse, qu’ils condamnent la pédophilie, malgré les liens étroitsqu’ils ont avec le fondateur du CRIES, Philippe Carpentier.

La police découvre que le CRIEScache en fait un réseau international de pédophiles qui concerne au moins 18pays. 4.000 photos et cassettes sont saisis - un gendarme écoeuré qui les avues me dira qu’il y en avait un m° !- Un matériel qui n’a plus rien avoir avecle soi-disant « naturisme » de la revue « L’Espoir », mais « qui montre desscènes atroces d’abus d’enfants qui ne sont quelquefois que des bébés. » Selonla presse,(« La Dernière Heure » 23/ 11 /89 et 4/4/87)
« une centaine d’enfants sont répertoriés sur ces photos et cassettes destinéesau commerce dont les filières s’étendent jusqu’au Canada, au Brésil, au Japonet en Afrique. »

Les photos informatisées pourêtre commercialisées ont été retrouvées chez les principaux animateurs duCries. Un fichier est saisi contenant les noms des centaines de membres du Criesà travers le monde, dont à ma connaissance, une soixantaine en Belgique. EnBelgique l‘enquête révèle que le réseau « s’est développé en plusieursendroits, pas
seulement dans les locaux de L’Unicef, mais aussi dans des appartements àAnvers et à Bruxelles où de jeunes enfants étaient photographiés lors de «parties ».( Le Soir 5/5/87).

Après l’arrestation de MichelFelu, en mars 87, une série d’autres personnes sont arrêtées dont l’un sesuicide le lendemain dans sa cellule. Deux personnes sont arrêtées aux PaysBas, à Delft ou la police saisit de nombreux
documents chez l’architecte, Jan Weeckers. L’enquête se développe également enSuisse, en France et en Grande Bretagne.

Un suisse Beat Meir est arrêté àDouvres, en possession de matériel de pornographie enfantine alors qu’il allaits’embarquer pour Calais avec un enfant de 4 ans. Un homme de nationalitéaméricaine, Timothy P,27 ans résidant à Zaventhem est inculpé de traficd’objets obscènes. En Belgique parmi les inculpés on trouve le fondateur du Cries,Philippe Carpentier ancien traducteur juré au Parquet de Bruxelles, lephotographe Olivier Ralet, le directeur
de l’Unicef et ancien journaliste Jos Verbeeck, un cinéaste, un traducteur auministère de la justice, deux médecins dont l’un a fourni son aide pourorganiser le réseau informatique du CRIES, un homme qui clame n’avoir participéque 2 mois à l’administration de la revue « l’Espoir »), un chef louveteau, uningénieur responsable du CRIES, un professeur et des
parents qui ont loué leurs enfants au réseau . ( Viviane H. 42 ans qui louaitson petit garçon pour 20.000 FB., une mère de famille qui a mis son fils et safille dans le réseau, et un couple d’Anvers, qui a prostitué son petit garçon.).

Jacques Delbouille qui va serépandre en insultes contre le journaliste René Haquin dans la presse homo, estcondamné à un an avec sursis pour fait de rébellion et port d’armes prohibée enmarge de l’affaire du Cries sur les listes duquel il figure. 25 enfants de 5 à16 ans ont été identifiés par la section moeurs de la PJ.

Le 7 mars 1988 , 17 hommes etfemmes comparaissent devant la 57° chambre correctionnelle pour attentat à lapudeur et outrages aux moeurs sur des enfants. Jean-Claude Weber, l’un desprincipaux protagonistes du réseau du Cries, qui se fait passer pour cinéaste,domicilié à Jupille, est emprisonné à Montpellier au moment du procès. Il vientd’être condamné à 6 ans de prison en France pour des faits de pédophilie. 13prévenus sont condamnés sévèrement . Le père qui a livré son fils aux bourreaux,un facteur des postes, jugé séparément, écope de 7 ans de prison, son épouse aété déclarée mentalement irresponsable.

Malgré la sévérité des peinesprononcées on constate que tous les prévenus ne se retrouvent pas devant letribunal (notamment les médecins) et qu’une mère de famille dont le nom n’ajamais été cité par la presse et qui avait autorisé un des inculpés à prendredes photos de sa fille, est acquittée, je cite, « le tribunal estimant que lesfaits qui lui sont
reprochés provenaient du souci dans certains milieux de paraître branchés »… .

En octobre 88, la cour d’Appelaggrave d’un ou deux ans les peines prononcées en correctionnelle. Felu etCarpentier sont condamnés au maximum :10 ans. Par contre le directeur del’Unicef, condamné à 2 ans avec sursis , est cette fois acquitté .

En août 1991, extradé par laFrance, J.C. Weber écope de 9 ans de prison. La presse estime qu’un point finala été mis à ce terrible scandale du Cries.

Plus un mot sur les petitesvictimes et l’attention que la justice aurait du leur porter. Plus un mot surles ramifications internationales du réseau belge et de ses clients. Comme parhasard, on retrouve des photos du CRIES sur le CD Rom dit « de Zandvoort » !

Jean-Marc Houdmont a égalementété interrogé dans la cadre de ce même dossier du CRIES. Houdmont a étésuspecté de trafic de matériel pédophile. (On en a retrouvé dans son châletincendié en 1990). Il s’est (opportunément ?) tué dans un accident de voiturele 25 février 1997, alors qu’il se rendait à Namur pour faire des « révélations» au juge d’instruction Coméliau sur l’enlèvement d’Elisabeth Brichet disparueen 1989.

Sur les listes du Cries figurentaussi toutes les organisations de défense de la pédophilie en France, en GB,aux EU, au Danemark etc.. Ce qui prouve que ce n’est pas un petit lieu dethérapie de groupe comme les défenseurs du Cries ont voulu le faire apparaître.

En France, où 280 personnesfigurent sur les listes du CRIES l’affaire sera totalement étouffée, avec lesgrands moyens..
Le relais principal du réseau CRIES en France est le « Centre du Christlibérateur » à Paris, une organisation qui se présente comme « Centre pastoralet psychologique d’entraide aux minorités sexuelles » animée par le pasteurbelge Joseph Doucé .

Parmi ces minorités, dont lepasteur s’occupe, les pédophiles, qui se réunissent chez lui tous les dimancheset pour la défense desquels il a écrit un livre « La pédophilie en question ».

Il développe une fine stratégiedans le but de casser ce qu’il appelle le tabou de la pédophilie. Les textes dupasteur sont éloquents. Pour lui « La relation pédophilique, c’est laconcrétisation des désirs de l’enfant et de l’adulte, désirs mutuels qui fontun véritable partage…(p.38) » .

Il insiste sur le fait qu’il faut éviter d’agir de front en faveur de lapédophilie, mais qu’il faut plutôt infiltrer les mouvements qui défendent laliberté individuelle et faire du lobbying auprès des responsables politiquespour abaisser l’âge de la majorité sexuelle. Danièle Mitterand et son Mouvement« France-Libertés » figure en bonne place dans les fichiers du curieux pasteur.

Le 19 juillet 1990, Joseph Doucédisparaît. Selon des témoins, dont son ami Guy Bondar, le pasteur est parti deson plein gré avec deux agents de services de renseignement qu’il connaissait,en déclarant à son ami qu’il se rendait au « château », ce qui dans sonvocabulaire signifiait l’Elysée… .Son cadavre sera retrouvé, selon la versionofficielle, le
17 octobre en forêt de Rambouillet.Un inspecteur des renseignements générauxJ.P.Dufourg a été inculpé du meurtre puis disculpé en 1998.

A-t-on voulu faire taire lepasteur ou a-t-on voulu le faire parler ?
L’enquête, 10 ans après, n’est pas close, mais a tous les parfums nauséabondsdes chantages et couvertures, bref d’une affaire d’Etat, une des plus pourriesdu règne de Mitterand…

Doucé était occasionnellement unindicateur de la brigade des moeurs, mais il avait aussi de solides relationsdans les milieux politiques, littéraires, du show-biz et de la mode. Il étaitau courant des penchants sexuels de personnes importantes qu’il aurait pu fairechanter.

Cries,le premier réseau démantelé - DH

BRUXELLES L'affaire du Cries,évoquée ci-dessus, remonte à 1987. La police judiciaire bruxelloise avait alorsdémantelé ce qui est apparu depuis lors comme le premier réseau pédophileorganisé.
L'enquête sur le Cries, Centre de recherche et d'information sur l'enfance etla sexualité, installé à Ixelles, avait permis de mettre au jour un vasteréseau d'enfants répertoriés en photos sur fichiers informatiques et mis à ladisposition de pédophiles en Belgique mais aussi à l'étranger. L'enquête aétabli des ramifications jusqu'au Japon, en Afrique et en Amérique du Sud. Desfaits de sévices sexuels,
location d'enfants, prostitution de mineurs,tourisme sexuel organisé ont été établis. En mars 88, neuf prévenus avaientécopé en correctionnelle d'un total de 57 ans de prison. En appel, en octobre88, cinq prévenus ont écopé de peines variant de 10 à 7 ans de prison. Condamnéen correctionnelle, un ancien directeur de l'Unicef Belgique avait été acquittéen appel.
L'enquête menée par la police à l'époque avait visé de très nombreusespersonnes soupçonnées de pédophilie et qui avaient gravité autour du Cries.

La C.I.A. Protège Les Réseaux Pédophiles
Posted on : 08/07,2009

La c.i.a. protège les réseauxpédophiles

Publié le 13 juillet 2007 sur Indymédia


Les réseaux pédophilesavec des haut placés existent dans différents pays et pratiquent des acteshorribles similaires. Ci-dessous, on traitera successivement la Belgique,l’Australie et les Etats-Unis. Mais les pédophiles haut placés sont aussiactifs en Grande-Bretagne, en France, au Portugal etc. Pour ces hommes qui sontimpliqués, l’étouffement de leurs affaires réussit traditionellement par lesbesognes corrompus des pouvoirs juridiques et des services de renseignements.

B e l g i q u e

La disparition deStacy et de Nathalie, le 9 juin 2006, nous rappelle à la douloureuse épisode depédophilie en Belgique. Il y a à peine deux mois, Michel Nihoul était mis enliberté provisoire. Depuis lors, on dirait que les kidnappeurs ont repriscourage et veulent nous souvenir de leur influence. Il est improbable que Stacyet Nathalie seront retrouvées vivantes. D’autres filles comme Estelle sonttoujours introuvables. Les victimes des réseaux pédophiles sont abandonnées àleurs bourreaux. Surtout si notre appareil judiciaire-même paraît moralement etsexuellement corrompu.

En août 1996, le juged’instruction Jean-Marc Connerotte réussit, de façon héroïque, à sortir deuxenfants de la cave de Marc Dutroux. Dans son investigation, le juge suit lapiste des réseaux. Il veut examiner des frottis et des traces d’ADN sur les enfantsassassinés. Ses supérieurs ne lui laisseront pas faire. Pour une futilité,Connerotte est licencié et remplacé par un débutant. Non pas le réseaupédophile autour de Nihoul, mais Marc Dutroux doit être placé au centre del’attention. Quand on découvre que plusieurs témoins cruciaux au procès-Dutrouxsont décédés, il devient clair que la piste des réseaux devait être évitée àtout prix. Ont disparus dans un ordre chronologique :

FrancoisReyskens : début juin 1995, il disait avoir des informations sur ladisparition de Julie et Mélissa. Avant d’arriver au commissariat de police ilse fait écraser par un train.

Bruno Tagliaferro, unmarchand de quincaillerie et connaissance de Dutroux, fait savoir qu’il peutfournir de l’info sur la voiture qui avait servi à enlever Julie et Mélissa. Ildéclarait aussi posséder une liste de noms relatés à Dutroux. Le 5 novembre1995, on le trouvera mort apparemment décédé d’une crise cardiaque. Dur àcroire, selon sa femme Fabienne Jaupart, qui fait réaliser une autopsiesecondaire. Des prélèvements de sang auraient indiqués que son mari étaitempoisonné. Peu après, on la retrouvera morte sur un matelas moitié brûlé. Lematelas contient des traces de carburant.1 (milieu de lapage) La pisteessentielle à l’enquête — le trafic des voitures — est en suite compartimentéde façon efficace par le procureur général Anne Thilly. Qui ne s’épargnerapoint pour saboter la suite du procès.

Le 22 janvier 1996,Simon Poncelet, chercheur de police examinant la même piste d’escroquerie devoitures, est tué par balles. Son père souligne qu’il voit une connexion claireavec le procès-Dutroux.2

Le 5 avril 1998,Brigitte Jennart apparemment se suicide. Elle est la dentiste de Michel Nihoulet de sa femme Annie Bouty. Jennart est probablement le témoin décédé le plusimportant :elle en savait trop sur l’escroquerie pédophile du couple-Nihoulavec des réfugiés africains.3

Anna Konjevoda, en1996, se présente comme témoin dans la disparition des deux fillettes. La femmedit en savoir plus sur la connexion entre les kidnappings et le trafic devoitures à Charleroi. Le 7 avril 1998, on la draguera du canal de Liège. Uneautopsie prouvera qu’elle était asassiné par strangulation.source

Le 25 août 1995, GuyGoebels, qui examinait la disparition de Julie et Mélissa, se suicide —officiellement — avec son arme de service. Les parents des filles connaissentbien le chercheur et estiment qu’un meurtre est plus probable.4 Jean Marc Houdmont, connaissance deDutroux, meurt le 25 février 1997 dans un accident de voiture, en route versNamur pour délivrer son témoignage sur Dutroux.5 Et ce ne sont pas les seuls. Lire cet article pour apprendre qu’il y a encore plusde témoins décédés.

La plupart de cestémoins transmettait ses informations à la gendarmerie ou à la court dejustice, avant de perdre la vie peu après. La façon volontairement déficientedes services juridiques de traiter ces disparitions, et le silence quasimentcomplet des médias sur ces témoins décédés, sont accablants.

Pendant son apparitionau procès-Dutroux, un Jean-Marc Connerotte brisé résumait correctement que‘jamais auparavant avait-on gaspillé tant d’énergie à l’enrayage d’uneinvestigation’. La police l’alertait que des contrats était préparés pour’terminer’ les magistrats si nécessaire. Connerotte-même se faisait transporterdans une voiture pare-balles. Selon le juge, Nihoul profitait d’une certaineprotection et était hors d’atteinte.6

Que la piste desréseaux pédophiles fut étouffée sera confirmé par le témoignage d’une victimeconnue de pédophilie. Durant l’arrestation de Dutroux, Régina Louf reconnaîtMichel Nihoul à la télévision comme un de ses bourreaux.7 Selon elle, Nihoul jouait un rôlecentral dans l’organisation des Ballets Roses : des réunions aux années’80 où des filles mineures furent horriblement abusées par différentspersonnages. Elle témoigne que Michel Nihoul — ensemble avec Annie Bouty —avait tué une autre victime, Christine Van Hees, de façon rituelle. Elle décritexactement tous les détails du meurtre comme les investigateurs les avaientdécouverts.8 Régina connaît aussi d’autres victimesdu réseau comme Carine Dellaert, Catherine De Cuyper et plusieurs autresfilles.

Durant les sévices,Régina reconnaît des politiciens, elle nomme des juges haut placés, desofficiers de police et des hommes d’affaires. Les interrogations de Régina fontresurgir des noms comme Paul Van den Boeynants, Maurice Lippens, MelchiorWathelet, Wilfried Martens, des membres de la famille royale et différentsautres. En effet, durant l’investigation, Michel Nihoul avait à quelquesreprises nommé Paul Van den Boeynants comme participant aux partouzes.9 Nihoul réglait les fonds des campagnesélectorales de l’ancien premier ministre et côtoyait les mêmes milieuxneofascistes autour du CEPIC.10 Les interrogations originelles(choquantes) de Régina (pp. 8 à 1083), ainsi que celles de X2 (pp.1083 à1100)et de X3 (pp.1100 à1105), y inclus les noms et perversions des participants,ont transpiré sur l’internet.source

Que des notables citéspar leur nom étaient présents au partouzes ne signifie pas que tous ces hommessont des pédophiles cruels. Certains étaient leurrés par Nihoul afind’enregistrer leur présence près de mineurs d’âge sur photo. Les tactiques dechantage par Nihoul étaient inhérents à son organisation et étaient trèslucratives. Pour prouver qu’il ne bluffait pas, Nihoul avait essayé plusieursfois de régler une vente de tels photos avec des agences de presses étrangèrescomme Der Spiegel ou Canal+.11 Si Nihoul était vraiment en possessionde tels matériels sensibles, on peut comprendre pourquoi la piste de réseauxautour de sa personne fut étouffée. On a commis l’erreur de jouer à son jeu dechantage.

Ce qui n’est pointexcusable : la disparition à Liège de deux nouvelles filles indique queles réseaux pédophiles continuent leur travail invariablement. Il estrecommandable que les personnes qui se font plaisir avec de telles perversionsse regardent dans le miroir, et se réalisent qu’ils ont tort.

A u s t r a l i e

Ceci est aussi devaleur pour ces abuseurs d’enfants de l’autre côté du monde. Le Dr. ReinaMichelson est la directrice du Child Sexual Abuse Prevention Program (CSAPP) enVictoria, au sud de l’Australie. Depuis des années, elle est une combattantecouronnée pour les droits de l’enfant. Son histoire commence en 1995 quand ellesonne l’alarme sur des abus pédophiles dans un internat à Victoria et dans uncentre d’accueil à Melbourne. Aucune de ces affaires seront résolues.

Depuis lors, le Dr.Michelson rencontre régulièrement des victimes similaires qui témoignent surdes pratiques sadiques avec des enfants de 2 à 14 ans, sur des tournages defilms-x pédosexuels et même sur des meurtres d’enfants. Cette injustice datedes années ’80 et continue impunément jusqu’à ce jour.121314

Les victimesaustraliens de pédophilie citent ouvertement les noms des participants auxséances : des magnats des médias, des hommes d’affaires et plusieurspoliticiens sont impliqués. Personne ne sera poursuivi par la justice.

En Australie aussi,l’étouffement des affaires de pédophilie est extensif :

Le scandal àl’internat de Mornington — où au moins 19 enfants sont abusés — est totalementnégligé par la police de Victoria. Les instances officielles inviteront ni lesparents, ni les victimes à entrer un réquisitoire.15

La plainte en avril2002 contre un magnat des médias de Melbourne qui avait violé à répétition ungarçon de 3 ans (abus physique confirmé par le Royal Children’s Hospital’sGatehouse Centre) fut classé sans suite deux jours plus tard.16

La plainte, en mars2004, d’un victime de pédophilie des années ’80, contre une personnalité connuede la télévision, fut simplement détruit par la police de Victoria.17 Un enseignant de renommée pédophile àMelbourne donne toujours cours dans l’enseignement secondaire. Il n’a jamaisété puni, voir même interrogé.18

L’étouffement duréseau australien pédophile a tout à voir avec la complicité des services desécurité. Plusieurs victimes témoignent qu’ils ont été violés par des agents etofficiers de police même. C’est ce qu’on peut lire dans une lettre d’avril 2004envoyé à la CSAPP venant d’une femme qui témoigne :des fonctionnaires de la police de Victoria haut placés se servaientsexuellement d’elle dans une réseau de prostitution locale d’enfants ;elle est toujours intimidée par la police et craint d’être ’suicidée’. Le Dr.Michelson, elle aussi, n’est pas épargnée : on cambriole chez elle, unmembre de sa famille est menacé et elle-même est régulièrement physiquementintimidée.192021

On reconnaît le mêmephénomène en Belgique : Gina Pardaens, activiste des droits de l’enfantflamande, meurt dans un accident de voiture en novembre 1998. Avant sa mort,elle examinait la disparition d’enfants dans un réseau pédophile et avaitdécouvert de l’information sur le réseau de Nihoul. Les jours précédents à sonaccident elle fut intimidé à répétition au téléphone et suivi par une voiturede façon constante.source

En 1996, Marie FranceBotte, une activiste des droits de l’enfant wallonne mondialement connue, parlede protection de pédophiles haut placés. Fin 1998, madame Botte essaye soi-disantde se suicider en avalant un dissolvant. Son asbl est ébranlée sans cesse etdoit finir par fermer ses portes.source

L’abus navrantd’enfants en Belgique et en Australie indique comment les victimes depédophilie et les activistes du droits de l’enfant sont intimidés et menacéspar un appareil d’Etat. Si les chantages ou les intimidations s’avèrentinefficace, le réseau exécutif autour des pédophiles met en route des moyensplus lourds. On remarque que l’ordre qui est supposé protéger les victimess’active davantage dans la protection des accusés.

E t a t s U n i s

En 1999, Paul Bonacciinculpe des notables au Nébraska d’une série d’abus qu’il avait succombépendant les années ’80. Il inculpe et cite les noms de policiers haut placés,des hommes d’affaires, des médias, des membres de l’église et de l’orphelinat.Le républicain noir Larry King, manager du Community Federal Credit Union àFranklin, sera condamné à payer un million de dollars d’indemnisation.22

Ce procès, tout commeen Belgique et en Australie, démontre comment les représentants de l’Etatparticipent à l’abus des enfants et etouffent l’affaire pendant des décennies.Un thème récurrent est l’opportunité de systématiquement recruter des enfantsdans des écoles, des centres d’accueil ou des orphelinats, et de les’conditionner’ dès un jeune âge pour qu’ils acceptent les excès auxquels ilsdoivent succomber. Paul Bonacci en fut un malheureux exemple. Comme d’autresvictimes de pédophilie, il souffre d’ailleurs du syndrome d’identitésmultiples.

Le procès au Nébraskaouvre des veilles cicatrices. Une investigation du comité d’enquête à Franklinindique que l’abus des mineurs date de 1984, et probablement déjà d’avant. Onsoumet Lisa, une fille de Franklin qui était introduite dans le réseau depuisses quatorze ans, à un détecteur de mensonges ; son témoignage esttellement incroyable. Le détecteur indique que Lisa racontait la vérité. Elleraconte qu’elle fut transportée par Larry King, ensemble avec des garçons noirsmineurs, vers une partouze au Chicago, où elle avait entre autre reconnu lecandidat présidentiel et ancien directeur de la CIA George H.W. Bush. C’est ce qu’on peut lire dansune biographie renommée sur le président.23

Des articlesd’investigation du New York Times du 15 et 22 décembre 1988 avaient exposé eneffet que des mineurs, de Franklin à Washington, étaient obligé de fournir desservices sexuels aux pédophiles haut placés.24

Le 29 juin 1989apparaît en suite un article dans le Washington Times intitulé (ma traduction,ndla) : « Investigation de Prostitution Homosexuelle piègent des VIPs autour deReagan, Bush ».25 Dans cet article, on peut lire que desjeunes prostitués étaient importés dans la Maison Blanche pour en suite êtreabusé dans des fêtes vicieuses avec des politiciens, militaires et hommesd’affaires.

Craig J. Spence est unpersonnage central dans les scandales à Washington. C’est un lobbyisterépublicain homosexuel qui avait introduit des mineurs dans la Maison Blanche àau moins une occasion. Spence est une version américaine de Michel Nihoul. Danssa résidence secondaire, il s’occupait des orgies élitaires où un tas departicipants haut placés étaient discrètement filmés et enregistrés ; ceciparaît dans un article du Washington Times, le 30 juin 1989.26

Craig Spence auraitdit à un ami : « J’ai besoin de garçons et de filles pour mes fêtesavec des politiciens, avec des hommes d’affaires haut placés, ou d’autresindividus, bref : tout ce qui se présente. »27

Le lobbyiste-souteneurlaissait entendre qu’il serait finalement trahis par ce service secret et qu’ilmourrait probablement dans un suicide. Ce qui fut le cas.28 Intéressant à l’investigation cheznous des Ballets Roses et des Tueurs du Brabant est que cette pratique dechantage, selon Spence, était une opération de longue durée de la CIA où des call-boys et des mineurs d’âgeétaient systématiquement recrutés pour figurer dans des partouzes avec desinvités domestiques et étrangers. L’enregistrement des notables dans des scènescompromettantes s’avérait comme base de pouvoir pour les services derenseignements américains.

C o n c l u s i o n

Les actes sexuelsorganisés par les réseaux pédophiles, et dont je vous ai épargné les détails,sont d’une perversion inouïe. Les impliqués se livrent au viols, tortures, etmêmes meurtres de jeunes personnes. Les sessions sont filmés, parfois on crédes soi-disants snuff movies. Des invités sont piégés, filmés et seront chantéssi nécessaire. On constate régulièrement un rituel satanique. C’estbouleversant que non seulement ces actes sexuels malsains sont vraimentpratiqués, mais qu’ils cachent aussi une organisation bien huilée.

Notons que lesorganisateurs des partouzes en Belgique, comme aux Etats-Unis, sont liés auxservices de renseignements. Cette technique permettra aux derniers de chanterdes personnes de pouvoir de façon efficace. Durant la période des partouzes outre-Atlantiques,Michel Nihoul équipait systématiquement ses Ballets Roses de caméras. CommeCraig Spence, il tenait des liens proches avec des personnages néofascistes ausein de la Sûreté d’Etat. Durant la même période, ces membres de la Sûretéd’Etat étaient impliqués dans l’organisation des Tueries du Brabant et des CCC Les Tueurs duBrabant : le plus grand hit de la CIA

Conclusion : encomparant les actions des réseaux pédophiles en Belgique, en Australie et auxEtats-Unis, on constate que les services de sécurité et de renseignementparticipent activement à l’organisation des réseaux élitaires pédophiles, àl’étouffement de leur existence en temps de crise, et à l’intimidation et l’assassinatéventuel de témoins encombrants.

PEDOPHILIE ET RESEAU SATANISTE KRIPTEN
Posted on : 08/06,2009

PEDOPHILIE ET RESEAU SATANISTE KRIPTEN

Incroyable, doncfaux ?

Ce n’est pas la première fois que des adultes ou des mineursaffirment avoir participé ou assisté à des viols collectifs d’enfants quis’achevaient par leur mise à mort. Aucune enquête digne de se nom n’a été menéepour vérifier le bien-fondé de ces déclarations, en fonction d’un dogmeeffarant : c’est incroyable, donc c’est de l’affabulation. Sans sedemander, par exemple, comment des mineurs très jeunes pouvaient inventer desscènes (et pourquoi l’auraient-ils fait ?) qui ressemblent fort à ce quenous savons des messes noires. Voici quelques extraits de témoignages qui sontrestés méprisés par la justice. Nous avons simplement changé les prénoms deceux qui ont voulu briser le silence : Fabrice, cinq ans, évoque lescérémonies auxquelles son père l’emmenait :

Question : " Y avait-il d’autres enfants dans cesréunions ? " " Oui. " " Et quel âge avaient-ils ?" " Oh, je sais pas, moi. De deux jusqu’à quinze ans, parce qu’àquinze ans, ils les tuaient. Ah, j’ai oublié de dire cette partie. Un jour, ilsm’avaient montré un enfant qui était mort, qui avait quinze ans, et il étaitdans un genre de truc que tu mets dans les cimetières, tu sais, ce genre deboîte que tu mets les gens dedans, tu fermes la boîte et tu les mets dans lecimetière. " " Et est-ce que tu connaissais cet enfant ? "" Non, mais après, ils m’ont dit quand tu auras quinze ans ce sera pareilpour toi. " " Est-ce qu’ils t’ont dit pourquoi ? " "Non, mais j’ai compris pourquoi. Parce qu’ils tuent chaque enfant juste qu’ilsont quinze ans, parce qu’après il y a un drôle de truc quiest ? ? ? ? ? ?. " " Combien d’adultesétaient dans ces réunions, à peu près ? " " · peu près, j’saispas, moi. Y en a dans les quinzaine, vingtaine, douzaine ou onzaine. "…" J’avais pas parlé (à ma mère) parce qu’ils avaient dit qu’ils allaientme tuer si je parle. " " Ça t’a fait peur, quand ils t’ont ditça ? " " Oui. Et C. m’avait attaché pour que M. puisse metaper. " " Est-ce que M. t’a tapé ? " " Oui, etl’électricité aussi " " Où est-ce qu’il t’a tapé ? " "Sur la tête ."

Malgré les nombreux certificats médicaux qui attestent des violencessubies par Fabrice, un jugement imposera un droit de visite au père. Condamnéeà de la prison ferme pour non-présentation d’enfant, la mère a fui avec sonfils à l’étranger.

Autre affaire. Paul, douze ans, dénonce plusieurs membres de safamille agissant au sein d’un groupe sectaire, de tendance sataniste :" Ma marraine est entrée avec un bébé de quelques mois et elle l’a donnéau grand-père. Le grand père a fait passer le bébé et il m’a donné un grandcouteau avec des signes comme des lettres en bâton. Il m’a pris la main et ildirigea le couteau vers le bébé et on a tué le bébé. Il a récupéré le sang etnous l’avons bu un à un. Le grand-père m’a emmené dans l’ancienne maison de samère. Il a posé le bébé sur le lavabo en pierre et a repris le même couteauqu’il avait pris pour la cérémonie du sacrifice, il a récupéré une fois encorele sang et a commencé à découper l’enfant.".

La sour de Paul, Mélanie, treize ans, dit avoir été témoin de scènessemblables : " Ils ont attaché un enfant sur une chaise. Ils ont misun bandeau sur la bouche de l’enfant pour l’empêcher de crier. Ils m’ont dit defaire bouillir de l’eau (elle cite le nom des adultes présents) pour le brûler.B. regardait, prit une ceinture et frappa l’enfant avec. Ils l’ont violé. Toutceci était filmé par J. J’ai assisté à des tortures, il y avait comme enfantN., une petite fille brune, un petit garçon et un petit garçon brun. "

Les enquêteurs ont estimé qu’" il se pourrait que (les enfants)aient alors inventé cette histoire guidés par les réflexions de leur mère". La parole des enfants niée, l’affaire a été ramenée à un banal conflitparental pour la garde des enfants. Seule une enquête digne de ce nom aurait pupermettre d’écarter l’hypothèse d’une secte criminelle.

Même incrédulité lorsque Farid, un jeune adulte d’originealgérienne, évoque le calvaire qu’il a subi à l’âge de onze ans. Dragué sur laFoire du Trône, il est invité à des jeux de rôles par un individu déjà condamnépour attentat aux mours sur mineur. Piégé, il devient l’esclave sexuel desmembres au sein d’un groupe baptisé " Alliance Kripten ", qui seréunit en sous-sol dans le quartier Saint-Lazare. Fouetté, brûlé à l’acide,Farid se retrouve aux urgences, à l’hôpital. 2 500 cm2 de sa peau sont brûlésau 3e degré. Menacé de mort, il n’a pas parlé avant d’être majeur. Aujourd’hui,il évoque ses jeunes compagnons de souffrance. Deux auraient été tués au coursde cérémonies en Belgique. Le réseau Kripten rayonnerait sur la France et leBenelux. Farid dit : " Je sais que la secte existe toujours sous unautre nom. Je sais qu’aujourd’hui d’autres enfants sont toujours prostitués àParis. " En 1986 et 1988, plusieurs victimes du réseau Kripten ont portéplainte. Certaines ont parlé de Farid. L’affaire a été classée sans suite.

En marge de l’affaire Dutroux, en Belgique, le témoin X1 (voirci-contre), Régina Louf, a révélé le calvaire de Christina Van Hees, une jeunefille, violée et torturée à mort en 1984 par un groupe d’adultes, dans unechampignonnière. Prostituée dès son plus jeune âge, Régina, elle-même mineure,dit avoir été contrainte de participer au meurtre. Elle a donné aux enquêteursdes détails inédits sur le crime. Les restes calcinés de la victime ont étéretrouvés dans la champignonnière. Mais Régina Louf a été déclarée folle et lemeurtre de Christina Van Hess reste impuni.

En France, l’une des enfants identifiées sur le cédérom pédocriminelde Zandvoort (révélé par l’Humanité le 24 février 2000), aujourd’hui adulte,affirme avoir été contrainte de participer au meurtre d’un bébé, au cours d’unecérémonie sataniste. Une enquête serait en cours.

S. G.

La Coalition Des Ordures
Posted on : 08/04,2009

La coalition des ordures


« Jouissons sans entraves » se pâmaient les soixante-huitards dont le meneur, Cohn-Bendit, se vanta d’avoir échangé des caresses érotiques avec les bambins du jardin d’enfant où il travaillait.
« L’enfant demande de lui-même la sodomisation et y prend un réel plaisir physique, mais aussi affectif » affirmait dans Libération le pédomane communiste Jacques Dugué, maintes fois condamné et toujours remis en liberté depuis.
« Notre corps est à nous ! » hurlaient les avortueuses pendant que l’OMS décrétait la grossesse maladie sexuelle.
« Libérez nos camarades ! » pétitionnaient Jack Lang et Bernard Kouchner après l’incarcération de trois pédomanes.

Une génération plus tard, cette célébration de la frénésie sexuelle et de la mort porte ses fruits empoisonnés.
La récolte est lourde : tout est permis et, puisque l’on a le droit de tuer des enfants pour ne pas en être incommodé, pourquoi se priverait-on de les tuer pour en jouir ?

En Belgique, c’est l’affaire Dutroux. En France, les affaires Chenal à Mourmelon, Emile Louis à Auxerre, Delay à Outreau, Fourniret dans les Ardennes, Bodein en Alsace. Chaque fois, de jeunes hommes, des adolescentes, des enfants sont violés puis tués. Chaque fois, des photos, des films, des revues, des dossiers médicaux, psychiatriques ou judiciaires désignent l’obsession pornographique comme mobile des tueurs multirécidivistes.
Chaque fois, la récidive a été rendue possible par la nullité d’enquêteurs, l’aveuglement d’experts, l’incompétence de magistrats.
Dans l’affaire Dutroux, les gendarmes ne s’étonnent pas, lors d’une perquisition, d’entendre des voix d’enfants et s’en vont sans libérer deux fillettes qui mourront de faim et de soif dans la cache souterraine aménagée par le tueur.

Dans l’affaire Chenal, seul l’acharnement de l’expert Loïc Le Ribault oblige la gendarmerie à arrêter le sous-officier assassin.
Dans l’affaire Emile Louis, quatre magistrats multiplient des fautes de procédure qui confinent à la connivence.
Dans l’affaire Delay, l’incurie du juge d’instruction débutant provoquera un gigantesque scandale judiciaire.
Dans l’affaire Fourniret, seuls les aveux de la femme et complice de l’assassin débloquent une enquête qui piétine depuis vingt ans.
Dans l’affaire Bodein, le criminel est un multirécidiviste remis en liberté par un juge inconscient sur avis d’experts incapables.
C’est une véritable épidémie.

Mais le souci des médias, des pouvoirs occultes, du lobby, des loges, des clans corporatistes, des réseaux de pervers semble être de faire entrer dans le crâne des citoyens qu’il n’existe pas de réseau de pédomanie en Europe.
Chaque affaire est l’occasion d’entretenir, et de faire prospérer cette contre-vérité aveuglante.
En Belgique le juge Conerote est dessaisi dès qu’il évoque la piste du réseau dans l’affaire Dutroux.
A Outreau, le juge Burgaud, traqué par les médias, s’empresse d’assurer qu’il a « abandonné tout de suite la piste du réseau. »
A Nancy, après une rafle de dix pédomanes, le procureur de Nancy ose affirmer « Il n’y a pas de réseau structuré en Lorraine. Nous n’avons que des amateurs. »
Tous les pouvoirs se coalisent pour censurer la moindre allusion à des réseaux dont pourtant les faits démontrent la réalité !
Dans l’affaire Dugué, le carnet d’un inculpé qui commercialise les photos et films pornographiques produits par l’employé de la mairie de Saint-Ouen, indique, parmi les noms des clients, Christian Ranucci, assassin de la petite Dolorès Rambla.
Dans l’affaire Fourniret, on retrouve le corps d’une petite victime dans le camp de Mourmelon, chez Chenal. Une autre fillette a été enlevée à Auxerre, chez Emile Louis.

En Alsace, Bodein, assassin de la petite Julie, est un yeniche apparenté au clan gitan des meurtriers de la petite Jeanne-Marie. Les corps des deux fillettes ont été retrouvés dénudées et couchées dans un ruisseau ce qui, selon Martin Block, auteur de Moeurs et coutumes des Tziganes, correspond à un rituel magique de purification pratiqué par les nomades.
Ces pistes sont rejetées. Tout est fait pour étouffer les affaires.
A La
Ciotat deux photographes spécialisés dans les mineurs des pays de l’Est sont arrêtés. Aucune suite.
Dans l’affaire du pasteur Stamford, criminel pédomane, la justice française refuse toute collaboration avec la police britannique alors que ce tueur a des contacts à Nanterre, Nice, Saint-Quentin, Lyon, Strasbourg et Paris.
Dans l’affaire du CD-ROM aux milliers de photos d’enfants (dont plusieurs ont été retrouvés assassinés) la Justice refuse la communication du dossier aux parents de disparus et clôt l’enquête après l’assassinat du créateur de ce fichier, Gerry Ulrich qui, pourtant, avait des contacts à Garches, Dijon, Champigny-sur-Marne, Tours, Grandville, La
Ciotat et Paris.

Mais comment s’étonner de ces dossiers classés, bâclés, enterrés, détruits, volés, quand on mesure à quel point la magistrature est présente dans le monde répugnant des pédomanes ?
Dans l’affaire Kamal, un enfant victime de violences sexuelles, des magistrats sont accusés par trois petites victimes dont deux de nationalité belge.
A Cachan, un magistrat à la retraite, ancien président de chambre à la Cour d’Appel de Paris, est arrêté dans les toilettes de la piscine où il avait suivi un garçon de treize ans. A Versailles, le substitut général à la cour d’appel est interpellé pour détention d’images pédomanes.
A Nice, le procureur Mongolfier est attaqué avec une violence inouïe par un clan de magistrats maçons réputés grands amateurs de chair fraîche.

Lors d’une récente opération lancée contre un réseau de producteurs et d’amateurs de pornographie pédomane, la liste des cinq cents clients identifiés faisait apparaître les noms de plus de cinquante magistrats, Pas un seul ne fut inscrit au nombre des prévenus.
Dans un pays normal, un gouvernement normal entreprendrait devant une telle accumulation de scandales une réforme de fond de l’institution judiciaire.
Ne serait-ce que pour en chasser les incapables et les pourris. En France, quoi qu’en dise Perben, personne n’y songe.
Personne n’ose affronter la formidable coalition politique, judiciaire et médiatique des ordures.


Serge de Beketch

A CANNES ON ENFERME PAS LES ORDURES ON LES PROTEGE !!!

VERDI Patrice

AFFAIRE Marcel Vervloesem
Posted on : 08/04,2009

AFFAIRE Marcel Vervloesem


CITOYENS REVEILLEZ VOUS Pour le faire taire "ILS" sont prets à tout La cabale à l’encontre de Marcel Vervloesem est survenue en 1998, alors que le Président du Conseil de l’Europe le félicitait pour avoir mis à la lumière l’exploitation sexuelle d’enfants, avec 21 cédéroms de photos de crimes qu’il avait découvert dans la ville de Zandvoort, en Hollande. Les poursuites à son encontre n’ont été retenues que 5 ans plus tard, quand un protégé du présent Ministre de l’intérieur, s’était associé avec le directeurs des achats du E-gouvernement, dans une affaire comprenant la commande d’un enfant moldave à 1000 euros la nuit à partir d’une ville d’où avait opéré un des principaux pédocriminels de Zandvoort. La justice belge a retenu une cabale complémentaire, survenue au moment où une opération internationale la contraignait d’arrêter un pédocriminel, complice d’un membre du réseau Zandvoort. Il sera jugé en toute discrétion et en quatrième vitesse, pendant que Marcel Vervloesem sera incarcéré, laissé sans soins d’un cancer, jusqu’à ce qu’ils développent deux métastases. La confirmation de la condamnation de Marcel Vervloesem à une sentence à laquelle il ne peut survivre, pour des crimes que le corps médical le reconnaît incapable, vient au moment de la découverte que les autorités belges n'ont jamais transmis à la justice française, 20 des 21 CD-ROMS. La décision de faire incarcérer Marcel Vervloesem en dépit de son état de santé, vient au moment où la justice française est sollicitée de rouvrir le dossier, avec les 88.539 pièces que la Belgique avait retenu, en ce compris l’identification d’un magistrat. Signer la petition de soutien http://droitfondamental.eu/phpbb2/viewtopic.php?p=144#144

RESEAU ZANDVOORT - PEDOPHILIE INTERNATIONALE
Posted on : 08/04,2009

Zandvoort - Coral


Quand le magistrat français se déculotta pour abuser de Nordine

Le Coral devint célèbre en 1977, à l’époque où les écrivains publiaient des romans de leurs amours avec "des enfants consentants", dans un langage ampoulé, en rimes, comme si cela pouvait effacer leurs crimes. Il s'agissait d'un "lieu de vie" pour enfants psychotiques et autistes, issu d'un mouvement visant à faire reconnaître le droit à la différance, à la tendresse et à la caresse... de vieux cochons en érection sur des enfants. Il s'agissait d'un "débat philosophique" et de "liberté sexuelle" d'enfants émotionnellement handicapés, que le Coral estimait faire partie d'une "thérapeutique nouvelle".

Deux jeunes patients auraient été laissé seuls au Coral, pendant que ceux qui en étaient responsables avaient emmenés les autres à une fête au village. Le cadet, âgé de onze ans, fut retrouvé mort, la tête noyée dans un seau d'eau. Son autopsie démontra qu'il avait été sodomisé. L'aîné fut jugé coupable mais irresponsable et enfermé en psychiatrie, comme s'il fut normal qu'il ait voulu "soigner" son ami de cette manière, ou que des enfants psychotiques et autistes soient laissés seuls, sans personne pour les surveiller.

Jean-Claude KriefEn 1982, Jean-Claude Krief rencontra Willy Marceau, poète et maquereau d'enfants, tout deux âgé des 21 ans. Il lui fera découvrir le Coral, à Aimargues, un ravissant village du Midi de la France. Le mot de passe pour y rentrer était d’avoir lu "Visiblement, Je Vous Aime" de Claude Sigala, fondateur du Coral et cinéaste. Jean-Claude Krief avait passé son enfance en institution en raison de problèmes de santé de ses parents. Il avait gardé un très mauvais souvenir de "l'amour visible" qu'il lui avait été imposé à consentir, mais il passa l’épreuve du livre et s’infiltra au Coral, en tant qu’éducateur pour les enfants handicapés.

Il vit un défilé de l’internationale pédo-socialiste, les jeunes patients "soignés" par des ministres en place où à devenir, ainsi que par une bande de dandys pervers qui abusaient tranquillement de ces enfants, assurés de leur silence. Il découvrait une valise pleine de photos pédopornographiques, dont celle d’un administrateur du Coral: un magistrat français déculotté en train d’abuser de l'infortuné Nordine, âgé de 11 ans et qui ne parlera jamais, s’il est encore en vie.

Jean-Claude Krief dénonça l'affaire. Trois enfants du Coral avaient déclarés aux enquêteurs avoir été sodomisés et l'un des directeurs, Jean-Noël Bardy, reconnessait avoir eu de ces "activités sexuelles thérapeutiques". Trois cent quarante trois mandats d'arrêts étaient lancés à l'encontre de personnes qui se rendaient au Coral, apparemment d'avantage pour y assouvir leurs perversités sexuelles que pour observer des enfants handicapés. Parmi eux, Sigala, Marceau, ainsi que que les écrivains Matzneff et Schérer de la mouvance Tony Duvert, un journaliste du magazine pédophile "Gai Pied". Trois ans plus tôt, les écrivains avaient témoigné que Jacques Dugué n'avait pas abusé d'enfants, mais qu'ils avaient eu des relations sexuelles consentantes.

Gabriel MatzneffScherer
Matzneff & Scherrer: les pédo-philosophes

Le Capitaine Barril de la gendarmerie avait reçu alors instruction de stopper l’enquête du fait du nombre de personnalités : ministres, magistrats, journalistes, même un rédacteur en chef et un chroniqueur du journal "Le Monde", etc. Le dossier termina dans le garage du supérieur hiérarchique de l'enquêteur principal, avec celui de Kripten, un réseau satanique pédocriminel allié à la Belgique.

Michel Krief, frère de Jean-Claude, sera retrouvé mort. Tous croiront à un meurtre, excepté la police qui concluera à un suicide. Un faux procès-verbal accolé d'une signature qui ressemblait à celle de Jean-Claude Krief, blamant l'écrivain Shérer et le Ministre Lang d'abus d'enfants. Piège ou fausse signature, nul ne le sais mais Krief fut incarcéré pour cela dans la même prison que Sigalla. Le témoin principal fut invité à avouer par écrit avoir tout inventé par dépit amoureux pour le fondateur du Coral, avec un style ampoulé et une orthographe qui ne lui appartient pas, suite à trois "tentatives de suicide". Le juge Salzmann ferma l'affaire Coral avec quelques condamnations symboliques, malgré les aveux d'un des directeurs et les cris outrés des philosophes qui réclamaient la libération de la pédophilie, se prétendant victimes de "délit d'opinion".

Jean-Claude Krief, traité de mythomane, s'empressera d'apporter son dossier l’avocat Baduel, qui défendait une victime du réseau Kripten, car le même Willy Marceau inculpé du Coral, était de ceux qui avait prostitué son client. Kripten était allié par ses membres au réseau CRIES implanté dans les locaux de l’UNICEF à Bruxelles, et a Weinstein du réseau Nihoul/Dutroux. Toutefois, Baduel introduira un dossier pour la défense du maquereau qui se disait victime du réseau, pour avoir dénoncé ses concurrents! Les enfants passés par ces réseaux sont dans un tel état qu'il n'y a rien à craindre d'eux.

Comment l'alliance Coral/Zandvoort a été établie

En 1998, donc seize ans après le scabdal, l'association belge Werkgroep Morkhoven était sur les traces du réseau Zandvoort depuis dix ans. Les activistes étaient parvenus à mettre main sur leurs archives et les apportaient à la police. Ils enquêtaient sur la photo N°9, qui représente un adulte et un enfant tenant en main le pénis de l'autre. En rendant visite à une association suisse, Marcel Vervloesem, enquêteur principal, découvrait le dossier de Baduel et la photo de celui qui Krief disait être le magistrat.

Le juge Salzmann avait instruit de multiples affaires alliées au réseaux Zandvoort avec une maladresse égale, dont de Jacques Dugué qui avait été condamné à des peines symboliques, jusqu'à ce que trente ans plus tard, il ait récidivé sur les enfants des ses premières victimes. Il reconnaîtra alors être un des approvisionneurs de pornographie d'enfants du réseau Zandvoort. L'enquête sur Cécile Bloch dont la photo fut retrouvée dans les archives de Zandvoort, fut également menée par Salzman et piétine toujours. En revanche, Marcel Vervloesem, qui emmena le dossier Zandvoort en justice, sera condamné pour avoir entrave à la vie privée de cet enfant assassinée vingt ans plus tôt, suite à une plainte de son père qui l'avait reconnue sur un site hollandais, visant a identifier les victimes!

Dans les archives du réseau Zandvoort, des listes qui ont la particularité de nommer une série de criminels condamnés ou alliés à l'affaire.

  • Claude Sigala: code 'S-24'. Condamné dans l'affaire Coral
  • Willy Marceau: code '27'. Condamné dans l'affaire Coral. Il sera également inculpé dans l'affaire C.R.I.E.S. avec Philippe Carpentier, ex amant du Pasteur Doucé.
  • Pasteur Doucé: code '*GR', fondateur du réseau "Christ Libérateur". Ex-amant de Phillipe Carpentier du réseau C.R.I.E.S. et de Michel Caignet du réseau Toro Bravo, le pasteur était en charge des abonnements de "Gaie France magazine" avant d'être assassiné.
  • Michel Caignet: code 'ECH-5*', néo nazi, directeur de "Gai France", condamné dans le réseauToro Bravo.
  • Magazine "Gai Pied": code 'ECH*' - de la mouvance Matzneff;
  • Jacques Dugué, ami de Matzneff et Scherer, condamné à 30 ans de prison pour viol d'enfants. Il possédait quarante vidéos pédophiles, reconnu aussi en faire commerce avec Marc Dutroux.
  • Jacques Delbouille: code '32', proche de Weinstein qui est membre des réseaux Dutroux et Kripten/Abrasax. Dénoncé par le Werkgroep Morkhoven, Delbouille fut arrêté pour 15m3 de matériel pédopornographique chez lui.

Passez
Le magistrat
Marcel Danze
Preuve: passez la souri sur la photo (+ 18 ans)

Une gloire de la police belge cherche à blanchir le magistrat.

Il faudra deux ans aux autorités belges pour communiquer que la photo N°9 aux autres services de polices. Mais il ne lui faudra pas deux heures à l'inspecteur Zicot pour répondre que l’adulte figurant sur la photo N°9 serait Marcel Danze, un exploitant de vidéo club connu dans le milieu de la prostitution de Charleroi. Scotland Yard est formel: Danze n'est pas l'homme de la photo n°9, ce qui pour d'autres, se voit du premier coup d'oeil. Les calvities des deux hommes ont des naissances différentes. L'un a besoin de lunettes, l'autre pas. L'un ressemble à un magistrat, l'autre à une fripouille.

L'inspecteur Georges ZICOT n'aura jamais à expliquer pourquoi il s'est tant empressé à vouloir blanchir ce magistrat avec une fausse piste aussi magistrale et il a été promu de l’ancienne police judiciaire de Charleroi, en tant que commissaire police fédérale de Bruxelles. Il sera innocenté d'accusations de faux, usage de faux et escroquerie dans le cadre du réseau Dutroux. Spécialiste du vol de voiture, il était intervenu à plusieurs reprises à la faveur de cette bande. Il était accusé d'avoir orienté les soupçons de fraude à l'assurance envers des ennemis de service alors qu’il avait reçu des informations mentionnant Dutroux; d'avoir oublié d'avertir sa hiérarchie de faits importants dans le cadre d'affaires dans lesquelles Dutroux était soupçonné et d'avoir protégé celui désigné pour avoir "évacué" la voiture dans laquelle ont été enlevées Julie et Melissa.

En 2005-2006, les fausses pistes se multiplient.

L'avocat Baduel dira que Jean-Claude Krief était mort de mort naturelle, emportant avec lui le secret de son dossier et que son frère s’était réfugié dans un kibboutz en Israël. A l’opposé, le comité de soutien du magistrat assure que les frères Krief auraient été des agents spéciaux des services secrets français qui auraient, avec l’aide de la brigade des stupéfiants et du proxénétisme, fait un montage pour embêter un honnête magistrat qui lutte contre la pédophilie.

Pour résumer leur version : Jean-Claude Krief aurait confondu l’institut pour enfants psychotiques et autistes à un quartier général socialiste ; les services secrets l’auraient payé pour aller acheter des photos pédo-pornographiques dans des sex shops en Belgique et en Hollande. Son frère et lui se seraient inscrits au parti socialiste et chez les "autonomes", un groupuscule communistes violents, pour espionner l’un et manipuler l’autre, ce qui aurait mené non pas à la mort naturelle de Jean-Claude, mais au suicide de son frère Michel. Les services secrets, suspectés d'avoir assassiné Michel, auraient alors payé un billet d’avion à Jean-Claude afin qu’il puisse se réfugier en Israël. Rien de très logique.

En revanche, la mort tragique de Michel était susceptible de plonger toute la famille Krief dans un suicide collectif, ce qui aura pu inciter Jean-Claude à rétracter ses accusations. On constatera pourtant que ce ne sont pas les officiers des services secret, ni les bouillants jeunes communistes qui se laissaient photographier nu en abusant des enfants, mais bien un juge de la jeunesse allié à tout ce qui a de plus pompeux dans le gouvernement et la magistrature française. Son comité de soutien, scandalisé de la dénonciation de cet homme dont nul n’ose sortir le nom, de peur de voir sa famille suicidée et se retrouver en prison.

Pour rappel: l'eprit de l'époque

LibérationJ U S T I C E


TENDRESSE

Trois nouvelles inculpations dans l'affaire du "lieu de vie" Coral.

Libération - le 20 octobre 1982

Six jours après l'interpellation des trois dirigeants du centre, le juge Salzmann a prononcer hier, trois nouvelles inculpations.

Vous comprenez, nous sommes dans un domaine extrêmement difficile. On accuse des gens de faits que l'on qualifie d'attentats à la pudeur et que les intéressés revendiquent comme des actes de tendresse. Me Jean-Jacques de Félice, un avocat désigné dans l'affaire du Coral, ne trouvait pas d'autres mots pour commenter le dossier d'interrogatoires sur lequel s'est fondé le juge Salzmann pour faire écrouer lundi soir le directeur du "lieu de vie", Claude Sigala et deux de ses collaborateurs, Alain Chiapello et Jean-Noël Bardi. "Mes clients protestent avec vigueur leur innocence et se disent victimes d'une campagne de presse, a ajouté Me de Félice, pour qui cette affaire relève presque "du débat philosophique".

Six jours après l'interpellation des trois dirigeants du Coral, il est toujours impossible de savoir les faits qui ont conduit à leur inculpation pour "attentats à la pudeur sans violence sur mineur de moins de 15 ans et excitation à la débauche". Certes, on évoque les auditions des trois enfants, anciens pensionnaires du Coral qui auraient déclarés aux enquêteurs avoir été l'objet d'attouchements et de sodomisations dans ce "lieux de vie". Mais pour Me de Félice, ces témoignages doivent être pris avec la même prudence et ce, même si l'un des trois inculpés, Jean-Noël Bardy, a reconnu devant les enquêteurs avoir participé a des "activités sexuelles" en précisant que "cette liberté sexuelle faisait partie d'une thérapeutique nouvelle".

Enfin, on parle d'un dernier élément retenu contre Sigala: on l'accuse d'avoir accepter le retour au Coral d'un ancien stagiaire, auteur en 1977 d'un meurtre précédé d'un viol sur un enfant de 11 ans. Jugé à l'époque "irresponsable" par les psychiatres, le jeune homme mineur au moment des faits, avait été interné en psychiatrie. Récemment, il serait revenu au Coral ou des mineurs se sont plaints de son comportement. Disparu depuis quelques semaines, il fait aujourd'hui l'objet d'un avis de recherche à la demande du juge d'instruction.

LE MYTHOMANE, LE JOURNALISTE ET LE JUGE

Jamais le vocabulaire du théâtre à l'intrique n'a été plus adapté à l'affaire Coral, en particulier à son dernier rebondissement: l'arrestation pendant 24 heures de René Schérer, professeur, écrivain, connu en particulier pour ses prises de position en faveur de l'abaissement de l'âge du consentement sexuel des jeunes. Une arrestation bien inutile, puisque René Schérer se serait rendu sans problème à une convocation chez le juge d'instruction, mais une arrestation destinée à toute hasard à discréditer le philosophe et en dépit d'une perquisition minutieuse , que le délit d'opinion à travers l'étude de ses manuscrits. Lesquels manuscrits lui ont valu la qualification "d'incitation de mineurs à la débauche" et ses lettres personnelles d'"attentat à la pudeur avec mineur de même sexe".

Sur la foi d'une commission rogatoire digne de la loi des suspects, anonyme et générale, René Schérer a été emmené comme témoin forcé, et détenu après une perquisition de cinq heures. Pour que l'arbitraire se déclenche, il a suffit que se présente la combinaison suivante: un mythomane connu comme tel, accueilli à plusieurs reprises par l'équipe de Sigala, laquelle équipe était pour le dialogue systématique, abuse de la confiance des gens du Coral, les escroque et monte de toute pièce une dénonciation délirante qu'il va proposer sur le marcher de la presse. Voilà le mythomane.
Ce mythomane a deux "parrains", sans lesquels son coup n'aurait jamais pu réussir: Un journaliste policier, nommé Jacques Tillier et un juge d'instruction nommé Michel Salzmann. Chacun d'entre eux, le mythomane, le journaliste à scandale et le juge d'instruction puritain habitué à "foncer" dans les affaires de pédophilie. Est-ce avant ou après avoir rencontré Tillier, journaliste du journal Dimanche, comme il l'a été à Minute, que Krief monte le coup du faux procès-verbal qui traîne dans les rédaction? Peu importe. Tous les journalistes refusent un texte si évidemment calomniateur. Mais le texte est encore assez bon pour le juge Salzmann.

Pour monter à fond le "scandale", il faut un juge shérif Salzmann, connu par ailleurs pour ses méthodes expéditives et véritablement "obsédé" des affaires de pédophilie. Grand inquisiteur d'une "pédophilie" qui n'a jamais été en tant que telle un délit dans le code pénal, le juge Salzmann suit sa propre logique paranoïaque: René Schérer avait témoigné dans plusieurs procès pour défendre des adultes coupables de relations amoureuses consentantes avec des mineurs. Notamment, il avait défendu Jacques Dugué, affaire qu'instruisait le juge Salzmann. Le juge Salzmann hait les signataires de manifestes, ceux qui ont écrit pour la liberté sexuelle des mineurs: des noms circulent venant de son cabinet Gabriel Matzneff et Michel Foucault: et c'est René Schérer qui doit prouver son innocence contre le témoignage confus et contradictoire d'un mythomane: l'épluchage de son oeuvre, de sa vie est autorisé, brutalement pratiquée, parce qu'il a signé auprès de ces autres intellectuels des pétions et manifestes. Les manuscrits de plusieurs de ses livres ont été saisis. C'est bien le procès d'ensemble d'une opinion "libérale" en matière de mineurs que le juge Salzmann a décidé d'entreprendre, en inculpant symboliquement René Schérer, avec un dossier vide.

Bref, toutes choses estimées suffisamment graves par le juge Salzmann pour justifier la détention des trois intéressés. Détention que le parquet avait également souhaité pour Claude Sigala et Jean-Noël Bardy, mais avait exclu Alain Chiapello. Pour ce dernier, le parquet avait estimé suffisant une inculpation avec mise sous contrôle judiciaire. Il n'a pas été suivi par le juge Salzmann, lequel n'est, semble-t-il, pas prêt à s'en tenir là.

Lundi 18 octobre, il ordonnait notamment aux policier de la BSP, une perquisition chez René Scherrer, professeur de philosophie à l'université de Paris XIII, perquisition suivie d'un très long interrogatoire et d'une garde à vue qui s'est achevé mardi après-midi par l'inculpation de René Schérer pour excitation de mineur à la débauche. Accusé par l'unique dénonciateur de l'affaire, Jean-Claude Krief, d'avoir commis des "actes contre-nature" en sa présence, René Schérer a été innocenté lors d'une confrontation qui a eut lieu lors des interrogatoires. S'il est néanmoins inculpé, c'est comme lui a expliqué le juge Salzmann, "pour rester à la disposition de la justice".

Dans le cadre de cette même mission rogatoire, le juge Salzmann avait déjà la semaine dernière, fait effectuer une perquisition au siège de la revue des lieux de vie "Possible". Placé lui aussi en garde à vue, le directeur de la revue Roger Aufman fut longuement interrogé sur le fonctionnement du Coral où il s'était rendu en février dernier à l'occasion des "états généraux sur les lieux de vie." Après plus de 48 heures, Roger Aufman fut libéré sans inculpation. Hier, il a déposé une plainte auprès du doyen des juges de Paris pour "vol de fichiers". Au cour de la perquisition dans les locaux de sa revue, les policiers ont en effet saisit la totalité du fichier des abonnés. Certains on d'ailleurs à leur tour porté plainte pour "attentat à la liberté individuelle". Leur avocat a également alerté la commission nationale informatique et liberté, chargée de la protection des fichiers.

Les dénonciations de Jean-Claude Krief continuent à inspirer le juge Salzmann a en effet inculpé Willy Marceau, 21 ans, sans profession et Gérard Durant, 37 ans, professeur de flûte à bec. Le motif de l'inculpation est toujours le même: "attentats à la pudeur sans violence sur mineur de moins de 15 ans et excitation à la débauche". Willy Marceau a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire et Gérard Durant a été placé sous mandat de dépôt à la prison de la santé. On ne savait pas plus hier sur les raisons de leur inculpation ni sur les liens qu'ils ont pu avoir avec l'équipe du Coral.

Le directeur de la DDASS défend les lieux de vie.

Apprenant l'inculpation des trois responsables du Coral, le directeur de la DDASS du Gard, Bernard Abeil, s'est déclaré "indigné" par "le manque d'objectivité" de certains journaux. "Des contrôle ont bien été effectué, a-t-il précisé, les rapports avait mis l'accent sur un problème d'hygiène douteuse au Coral. Ajoutant que "s'il avaient eut vent d'une action pédophile, il aurait tout de suite engagé une action judiciaire". Face au principe même de ces "lieux de vie", le directeur de la DDASS du Gard a déclaré qu’ils pouvaient constituer une réponse face à certain cas douloureux d'enfants psychotiques. Quand les enfants atteignent les 16 ans, ils quittent les centre agréés et la seule alternative est de les renvoyés en hôpital psychiatrique. Les lieux de vie offrent une réponse face à l'éventail des placements.

Béatrice Vallaeys


Zandvoort - Toro Bravo

... Et l'alliance "Elysée"

Père Glencross, Pasteur Doucé, Michel Caignet, Hubert Védrine, Jean-Manuel Vuillaume, Philippe Carpentier, C.R.I.E.S, avec Bernard Alapetite, du réseau Coral

Au village de Saint-Léger-des-Vignes, dans le centre de la France, une maison en coin et un jardin de curé entouré d'une grille. Le père Glencross y vivait avec ses 5 fils, des adolescents qu'il avait adopté. Tous venaient de Colombie, sauf le dernier qui était péruvien. Dès que l'un partait, le Père Glencross retournait en Colombie et revenait avec un autre jeune garçon.

LES MONDES DE FRANCOIS MITTERRAND - E. Fayard - Hubert Vedrine - Secrétaire Général de l'Elysée de 1991 à 1995

Hubert Vedrine

Hubert Védrine, domicilié chez le père Glencross, dans le plus important studio de pédo-porno de France

Bref, François Mitterrand, qui n'avait de cesse de pousser devant les électeurs de nouvelles générations et de se constituer une réserve de responsables politiques, avait planifié ma candidature aux élections municipales dans l'est de la circonscription, à Saint-Léger-des-Vignes, sur une liste de jeunes socialistes. Après, si j'avais réussi la première partie du programme qui m'incombait, il veillerait à me faire désigner par l'assemblée départementale des militants comme suppléant, puisque représentant l'autre partie de la circonscription. Mais comment, lui demandai-je, être candidat dans une commune où je ne connaissais personne ? Il allait s'en occuper, me dit-il, en me mettant en contact avec des amis, les Maringe, qui me mettraient à leur tour en relation avec le curé de Saint-Léger-des-Vignes, le père Glencross, un anglais original échoué dans le Nivernais depuis la guerre, adoré de ses paroissiens et très proche des animateurs de la jeune équipe socialiste, Robert Billoué et Guy Leblanc. Ainsi fut fait.

Je fus élu conseiller municipal en 1977 (réélu en 1983 et 1989)...

Le curé avait beaucoup d’humour et des amis influents, dont Hubert Védrine, le porte-parole de la présidence française qui était domicilié chez lui pour des raisons électorales. Il y avait des rumeurs que certains confondaient en ragots de village. Beaucoup le prenait pour un saint homme, lorsqu'en été de 1990, la gendarmerie découvrait 30.000 clichés chez lui: le plus grand studio européen de photos à caractère pédophile.

Pasteur DoucéLe Père Glencross était ami du Pasteur Doucé, un militant homosexuel, ex-amant de Philippe Carpentier, président du réseau C.R.I.E.S et de Michel Caignet, un militant néo-nazi dont le visage avait été vitriolé. Ce dernier éditait "Gaie France Magazine" une revue mensuelle vendue 15.000 exemplaires dont une version portugaise. La communauté homosexuelle lui reprochait les tendances pédophiles du magazine et voulut l'en faire exclure. Le Pasteur Doucé était alors venu à son secours, en reprenant la gérance des abonnements. Il prenait des photos du Père Glencross et les publiait dans le magazine.

Le néo-nazi et le pasteur avaient pour collaborateur Jean-Manuel Vuillaume, un photographe qui tenait une galerie située à deux cents mètres du Sénat à Paris où il exposait des photos dites"artistiques" de petits garçons nus. Son revenu officiel était important pour l'époque, atteignant près de 350.000 euro l'an. Par ailleurs, Vuillaume avait un pied-à-terre à Bogotá, capitale de la Colombie où le Père Glencross était venu "adopter" plusieurs de ses "fils". Il y tournait des films pornographiques où figuraient des enfants, dont les cassettes étaient vendues en France 120 euro chacune.

Dernière photo, Caignait refusant d'être photographié après avoir été vitriolé A peine le Père Glencross était incarcéré, le Père Doucé était enlevé. Le premier mourait d'une crise cardiaque, et le deuxième était assassiné de plusieurs balles dans la forêt de Rambouillet près de Versailles. Caignet et Vuillaume bénéficiaient d'un non-lieu partiel. Les fils du Père Glencross semblent avoir été oubliés. L'affaire Toro Bravo fut fermée, sans que le porte-parole de la présidence française ne soit entendu. Bernad Alapetite

Un Toro Bravo N°2 fut ouvert en fin 94 par la saisie d’une cassette vidéo chez un cadre parisien, avec les inculpés survivants de Toro Bravo N°1. En 1996, une grosse opération policière débouchait sur 72 arrestations, dont celle d’un autre collaborateur de la bande: Bernard Alapetite, un cinéaste qui partageait sa production entre art et films à caractère pédophile. Alapetite mena la police au réseau "Ado 71", dont 814 perquisitions, 686 interpellations, 103 mises en examen et 5 suicides.

Le réseau "Toro-Bravo" s'est adjoint la particule "Zandvoort" en 1998, lorsque les photos de Vuillaume furent retrouvées dans les archives du réseau hollandais, vendues par Internet via ses branches Appolo et Wonderland. En outre, Bernard Alapetite était également actif das le réseau Coral.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire